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Notre Histoire

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Introduction

L’AMSAM est une association d’utilité publique de loi 1901 située à Soissons. Avec près de 400 salariés, elle constitue l’une des associations les plus importantes du département, intervenant auprès de plus de 5 500 personnes. L’AMSAM reste fidèlement engagée dans ses fondements et ses valeurs qui touchent l’aide à la personne et la lutte contre toute forme d’exclusion.


L’AMSAM doit son nom et sa création à une femme : Anne Morgan. Plus largement, ce sont quatre grandes dames, plusieurs fois décorées par la Nation, qui ont fait la renommée de l’association.

Anne Morgan

Née le 25 juillet 1873 à Manhattan, Anne Morgan est connue pour l’aide qu’elle a apporté aux sinistrés de France lors des deux guerres mondiales.


Humanitaire et philanthrope, elle crée le Comité Américain pour les Régions Dévastées (CARD), une section civile pour aider les populations du front, et installe son QG dans les ruines du château de Blérancourt en juillet 1917. Grace à elle, des conductrices et des infirmières-visiteuses viennent en aide aux soldats et aux populations, particulièrement touchées par la guerre.


En 1923, Anne Morgan décide de léguer les services et infrastructures du CARD à l’État français. Le CARD devient alors l’Association d’Hygiène Sociale de l’Aisne (AHSA).


Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Anne Morgan retourne au chevet de la France pour aider les populations et organiser l’exode en créant le Comité Américain de Secours Civil (CASC).


Anne Morgan meurt le 29 janvier 1952 aux Etats-Unis. En son honneur, l’Association d’Hygiène Sociale de l’Aisne (AHSA) prend le nom d’Association Médico-Sociale Anne Morgan (AMSAM) par déclaration parue au Journal Officiel le 10 novembre 1953.

Anne Murray Dike

Née le 8 juin 1878 à Edimbourg, Anne Murray Dike est la première présidente de l’association. Médecin d’origine canadienne, elle est le bras droit d’Anne Morgan avec qui elle va coordonner une série d’actions très novatrices comme la mise en circulation d’ambulances conduites par des femmes et la création d’un réseau d’infirmières-visiteuses.


Avec ses équipes, elle achemine aux populations des produits de première nécessité et assure les soins médicaux directement sur place. Aussi, son service automobile se consacre jour et nuit à l’évacuation des civils. Pour les soldats, elle installe des foyers ainsi que des cantines roulantes.


Après la guerre, elle consacrera son temps à aider les populations à se reconstruire et à rétablir le réseau agricole et culturel du territoire. Avec Anne Morgan, elle a beaucoup œuvré pour le renouveau des bibliothèques en France. En 1924, elle est décorée de la Croix d’Officier de la Légion d’Honneur avec Anne Morgan.

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Rose Dolan

Née en 1895 aux États-Unis, Rose Dolan arrive en France en 1917 en tant que chauffeuse avant de devenir infirmière pour le CARD. Décorée de la Croix de Guerre en 1919, elle fait le choix de rester en France après la guerre.


Pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle est un appui important dans l’aide aux populations qui fuient les bombarements. En 1941, elle s’engage dans la Croix Rouge américaine pour distribuer de la nouriture aux réfugiés.


En 1942, les États-Unis entrent en guerre. Rose Dolan est arrêtée puis envoyée à Baden-Baden. Elle restera prisonnière jusqu’en 1944. Elle retournera clandestinement en France lors de l’invasion américaine en Normandie.


Rose Dolan restera très impliquée dans la vie de l’association jusqu’à sa mort en 1982. Elle vivait entre Soissons et les États-Unis, à la barre de son yacht « The Defiance », devenant ainsi l’une des premières plaisancières d’Amérique.

Eva Dahlgren

Arrivée à Paris en 1940 en tant que volontaire, Eva Dahlgren se fait remarquer par Anne Morgan qui la définit comme « quelqu’un de premier ordre ». Membre de la Croix Rouge américaine, elle joue un rôle déterminant en période d’éxode, contournant régulièrement le couvre-feu et dormant dans son véhicule pour venir en aide aux populations. Par ailleurs, Eva Dahlgren est particulièrement active dans le milieux de la Résistance, à Lyon.


En 1946, elle prend la tête de notre association, très affaiblie par la guerre, qu’elle parviendra à remettre sur pied avec l’aide de Rose Dolan.


Attachée à la ville de Blérancourt, elle s’y installe pour prendre la direction de l’auberge Le Griffon et mobilisera tous les moyens possibles pour rénover le musée franco-américain afin d’entretenir le souvenir lié à Anne Morgan.

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